Nos jouissances partagées ...

dimanche 11 octobre 2015

Turin Torino (Italie)

Belle et difficile journée. Un temps radieux, plein soleil, une petite brise à peine fraîche. Un temps idéal de voyage. Notre destination, Turin, Torino, disent les Italiens.

Lunch avec vue sur la lac d'orsa
On part en longeant le lac Majeur, près de la région du grand-père Binda. C'est dimanche et, le dimanche, les Italiens sortent en famille ou avec les amis.  En famille, c'est en automobile et avec les amis, c'est à bicyclette déguisés en grands champions. Conséquence pour un touriste comme nous : plus d'une heure pour parcourir 45 km en freinant, accélérant, doublant, re-freinant, re-accélérant et re-doublant les cyclistes. Tout en faisant attention aux motocyclistes qui nous doublent même pendant que nous doublons et re-doublons. Pas facile !

On ne pouvait pas arriver à Turin directement, bien évidemment. On a donc fait un petit détour vers Pallanza, vers Omegna, vers Agrano et vers Pettenasco. C'est d'ailleurs à l'entrée de ce petit village que nous avons mangé une excellente salade de légumineuses et de thon arrosée d'une excellente bouteille d'eau rafraîchie dans le coffre à gants de notre Peugeot !

Orta, Place principale
Sortant de Pettenasco, nous mettons le cap sur Orta San Giulio. Petit village complètement envahi, sinon enselevi, sous des hordes de touristes italiens. Pendant que des Africains faisaient rôtir des marrons sur la place principale, nous explorons quelques rues et ruelles en léchant sensuellement une glace Malaga et une autre à la crème whisky (qui lèche quoi ?).

Peu de temps après, c'est le cauchemar. Notre hôtel est située dans la zone Vieux Turin qui était, aujourd'hui seulement, déclarée zone verte sans auto ! Même si les policiers devaient nous laisser


Ruelle d'Orta

rejoindre notre hôtel, nous sommes ''tombés'' sur un policier zélé qui a refusé de nous laisser passer. Aucune place de stationnement près du centre-ville. Une circulation dense, des Italiens impatients qui klaxonnent, qui nous forcent à brûler des feux rouges ... On finit pas s'en sortir deux heures plus tard.

Épuisante journée qui a été compensée et récompensée par un super souper à la Trattoria Spirito Santo.

Amen !