Nos jouissances partagées ...

vendredi 4 septembre 2015

L'arrivée

Le départ de notre envolée a été retardé d'environ 45 minutes. Ça part mal quand t'as hâte d'arriver ! Même en volant à 900 km/h, le pilote n'a pu rattraper le temps perdu mais, au moins, on s'en allait dans la bonne direction. Le trajet d'un peu plus de 6 heures s'est déroulé calmement, à peine quelques petits frissons de temps en temps.

Prise de possession de l'auto à l'aéroport, une belle petite Peugeot 308, et on file vers notre premier arrêt à Laon en faisant un petit détour par Coucy-le-Château-Auffrique (vous connaissez ?). On en reparlera en avril 2016.

Hôtel de la Bannière de France
À environ 130 km de l'aéroport, on arrive à notre hôtel, l'Hôtel de la Bannière de France. Un petit hôtel vieille France, absolument charmant vu de l'extérieur. À l'intérieur, c'est vieille France dans tous les sens de l'expression, surtout celle de vieille. Cependant, sa table est très réputée et on y sera à 19h précises. Le dodo sera bienvenu après un peu plus de 30 heures sans sommeil ou presque.


En attendant le souper, oupsss! le dîner, j'ai fait une petite marche autour de l'hôtel et j'a vu, outre des lycéens et des lycéennes :

Place Saint-Julien à Laon




L'attente ...

Nous sommes enfin arrivés à l'aéroport ! Pour y arriver, nous avons utilisé le bus 747 de la STM (Société de transport de Montréal).

Le bus 747 de la STM a peu à voir avec le 747 de Boeing. Bien sûr, dans le 747 de la STM, on n'a pas prévu un siège pour chaque passager, les départs et les arrêts sont plus brusques, pas d'agents de bord pour nous servir un apéro, etc. Par contre, la traversée prend beaucoup moins de temps. Dans les conditions actuelles de circulation à Montréal, ce 747 est super-efficace et relativement peu coûteux (10 $ par personne) par rapport au coût du taxi à l'heure de pointe.


Heureusement, pas de fouille à nu !
Après l'enregistrement et le dépôt des valises, après le passage obligé au contrôle de sécurité où on n'a pas l'air très heureux de nous voir, après la longue marche jusqu'à la porte d'embarquement, après quelques arrêts dans les boutiques hors-taxes hors-prix, après une petite bouchée en attendant les plats gastronomiques qui seront servis à bord, c'est l'attente béate de la fameuse annonce Les passagers en partance vers Paris Charles-de-Gaulle sont priés ... 

Autant vous le dire, nous, on ne se fera pas prier.

En attendant de monter dans notre Airbus 300, on fredonne tout bas 

En passant par la douane avec mes valises (bis)
Y m'ont dit faut qu'on te scanne, toi pis tes valises
Trop pleines
Oh Oh Oh avec mes valises