Nos jouissances partagées ...

vendredi 16 octobre 2015

Nice - Longueuil

Réveil à 3h30. Malheureusement, nous étions réveillés bien avant ! Un petit déjeuner dans un joli panier nous attendait à la réception de l'hôtel. À 5 h pile, un chauffeur nous amène à l'aéroport.

Contrôle un peu tatillon. Attente inconfortable dans ce petit aéroport en rénovation. On quitte l'aéroport 45 minutes plus tard que prévu à cause d'un bris mécanique du monte-bagages !

Beau vol, peu de turbulence. Arrivés à la maison à 14h30

Conclusion : Nous avons fait un excellent voyage. Découvertes intéressantes, contacts enrichissants, logements confortables, temps généralement clément. Que demander de plus ? Partir vers de nouvelles aventures dès avril prochain !

jeudi 15 octobre 2015

Nice (France)

Miroir d'eau à Nice
Dernière journée de voyage à Nice. Notre journée se résume à peu de chose. Visite du marché aux fleurs. Visite du marché des produits locaux. Photo du miroir d'eau près de la Place Masséna. Apéro. Souper tôt à l'excellent restaurant Le Bolognese.

Retour par une longue marche sur la Promenade des Anglais.

Demain matin, la navette nous conduit à l'aéroport à 5h00. Envolée à 8h20. Arrivée à Montréal à 11h00.

Hier, j'écrivais, Ça sent la fin. Notre ami René nous propose une vision différente : Ça dépend du point de vue. On pourrait aussi dire "ça sent le début..."  Le début d'un long hiver, le début d'une mise en ordre de formidables souvenirs, le début du tracé précis d'un prochain itinéraire en Europe, le début de... Et nous partageons son point de vue.

Message de conclusion, demain, au retour.

mercredi 14 octobre 2015

Nice (France)

Levés aux aurores (pour Gisèle), à 6h30. Petit déjeuner à 7h15 et départ du parking à 9h30. Belles autoroutes, temps pluvieux, temps nuageux puis temps ensoleillé. Même si la limite de vitesse permise est souvent de 130 km/h, on roule pénardement à 105 km/h. Arrêt à toutes les heures. Un peu pépère comme voyagement !

On arrive enfin sur la Côte d'Azur. On a beau avoir quelques préjugés défavorables, genre c'est quétaine, n'empêche que c'est impressionnant. On fait un crochet par Roquebrune Cap Martin, au 37 avenue Robert Schuman, où nous avons loué un appartement pour le mois de juin 2016. Balcon face à la mer. Plage de galets tout juste en traversant la rue. On a hâte à l'an prochain.

Arrivés enfin à l'aéroport de Nice, on rend l'auto à Peugeot et on prend possession de notre chambre au Novotel, à quelques minutes de l'aéroport. Important car, vendredi matin, l'avion décolle à 8h30, donc enregistrement vers 5h00 suggéré fortement par AirTransat pour les envolées internationales.

Promenade des Anglais
Aussitôt installés, on prend le bus #52 et on file sur Nice. On contemple la mer, on marche sur la Promenade des Anglais, on s'arrête pour prendre un apéro chez Da Flavio Milano, on se rend finalement chez Magenta où on déguste un succulent cheese burger et des moules frites ! Pas très glorieux mais suffisant à la fin de cette journée de près de 6 heures de route.

Demain, on retourne à Nice et on revient préparer les bagages. Ça sent la fin.  




mardi 13 octobre 2015

Turin (Italie)

Dove si trova la Via Po ?
Encore un départ tardif, la fougue est moins présente qu'au début. De plus, le ciel encore couvert et une température plutôt fraîche ne nous stimulent pas beaucoup. C'est notre dernière journée en Italie, allons, un p'tit effort !

Notre trajet nous amènera vers le Pô, le plus important fleuve italien par sa longueur 652 km. Sur la Piazza Castello, Gisèle demande à un quidam où se trouve la Via Po. Une conversation animée s'engage sur notre provenance et sur les origines italiennes de Gigi.

En déambulant sur la Via Po, on s'arrête au célèbre Caffè Fiorio pour déguster un chocolat chaud avec crème fouettée ! Chocolat très dense, presque sirupeux. Un délice pour le palais, un supplice pour la ligne. Bof ! On y verra au retour.

Le Pô à Turin
Un petit creux comblé
On marche quelques kilomètres, on longe le fleuve, on tourne sur la Via Mille pour le retour à la maison. On voit quelques voitures arrêtées devant ... rien ! On observe. Une porte horizontale au sol s'ouvre sur un immense trou. Une plateforme monte au niveau du sol, la voiture avance sur la plateforme, le passager descend, insère une carte dans une borne, la plateforme descend avec la voiture, pivote et va stationner l'auto pendant que la porte au sol se referme en attendant le prochain client. Parcheggio Private pour gens fortunés !

En croisant la Via Lagrange, c'est le restaurant Pastifico Defilippis qui nous attire. Il est 15 heures : tagliolini, fusilli et Barbera d'Asti comblent un petit creux. Notre pèse-personne va sûrement souffrir à notre retour.

On entre à la maison tout en s'arrêtant pour écouter deux musiciens de rue extraordinaires. Si on en a le courage et l'appétit, on ira manger nos dernières pâtes en sol italien vers 21 heures.
   
Demain, long trajet vers Nice (300 km) pour remettre notre fidèle Peugeot 308 que nous avons beaucoup appréciée et déposer nos bagages au Novotel Arenas de Nice près de l'aéroport.

Musici torinese

Mise à jour tardive :
On a eu le courage et l'appétit. Spaghetti pomodoro et Barbera d'Asti ! Ouch !

lundi 12 octobre 2015

Turin (Italie)

Musée du Risorgimento
Petite journée plutôt tristounette ! Ciel nuageux toute la journée. Pluie en fin d'après-midi.

Après un  plantureux petit déjeuner à l'hôtel, on réussit à se mettre en branle vers 10h30 seulement. On prend la rue Garibaldi vers le nord (ça situe tous les lecteurs, j'espère) et on débouche immédiatement sur la grande Piazza Castello. Phographie du Palazzo Madama devenu musée. Puis, on poursuit notre route pédestre jusqu'à la Piazza Carlo Alberto. Photographie du Palazzo Carignano devenu musée. 

Entrée de la Piazza Carlo Emanuele II
On repart vers la Piazza San Carlo. Photographie de la piazza. Ensuite, la Piazza Carlo Emanuele II. Photographie. Quelques rues plus loin, c'est la Piazza Solferino. Photographie de notre modeste dîner : salade de saumon et pizza tomate, basilico, salami et bière.

Au retour, Gisèle arrête au salon de coiffure Capelli. Satisfaction modérée. Comme toute notre journée.

Demain, dernière journée à explorer Turin.








Galerie Via dei Mercanti





Dîner modeste mais délicieux

dimanche 11 octobre 2015

Turin Torino (Italie)

Belle et difficile journée. Un temps radieux, plein soleil, une petite brise à peine fraîche. Un temps idéal de voyage. Notre destination, Turin, Torino, disent les Italiens.

Lunch avec vue sur la lac d'orsa
On part en longeant le lac Majeur, près de la région du grand-père Binda. C'est dimanche et, le dimanche, les Italiens sortent en famille ou avec les amis.  En famille, c'est en automobile et avec les amis, c'est à bicyclette déguisés en grands champions. Conséquence pour un touriste comme nous : plus d'une heure pour parcourir 45 km en freinant, accélérant, doublant, re-freinant, re-accélérant et re-doublant les cyclistes. Tout en faisant attention aux motocyclistes qui nous doublent même pendant que nous doublons et re-doublons. Pas facile !

On ne pouvait pas arriver à Turin directement, bien évidemment. On a donc fait un petit détour vers Pallanza, vers Omegna, vers Agrano et vers Pettenasco. C'est d'ailleurs à l'entrée de ce petit village que nous avons mangé une excellente salade de légumineuses et de thon arrosée d'une excellente bouteille d'eau rafraîchie dans le coffre à gants de notre Peugeot !

Orta, Place principale
Sortant de Pettenasco, nous mettons le cap sur Orta San Giulio. Petit village complètement envahi, sinon enselevi, sous des hordes de touristes italiens. Pendant que des Africains faisaient rôtir des marrons sur la place principale, nous explorons quelques rues et ruelles en léchant sensuellement une glace Malaga et une autre à la crème whisky (qui lèche quoi ?).

Peu de temps après, c'est le cauchemar. Notre hôtel est située dans la zone Vieux Turin qui était, aujourd'hui seulement, déclarée zone verte sans auto ! Même si les policiers devaient nous laisser


Ruelle d'Orta

rejoindre notre hôtel, nous sommes ''tombés'' sur un policier zélé qui a refusé de nous laisser passer. Aucune place de stationnement près du centre-ville. Une circulation dense, des Italiens impatients qui klaxonnent, qui nous forcent à brûler des feux rouges ... On finit pas s'en sortir deux heures plus tard.

Épuisante journée qui a été compensée et récompensée par un super souper à la Trattoria Spirito Santo.

Amen !



samedi 10 octobre 2015

Ascona (Suisse)

Quelle journée extraordinaire ! Enfin, un trajet dans les Alpes vertigineuses. Nous passons de la Suisse alémanique à la Suisse italienne.

Un peu d'Alpes suisses
Nous avons quitté Wilderswil presqu'à regret tellement nous étions bien à cet endroit. Sans parler de l'excellent repas savouré la veille, à l'hôtel même. Quelques kilomètres à travers la campagne puis nous entrons sur la route qui nous fera grimper jusqu'à 2 300 m d'altitude (7 546 pieds). À chaque virage, c'est un spectacle saississant qui s'offre à nous. Quelques photos et un clip-vidéo résumeront mieux que des mots ce qui nous a tant enchantés.

En prime, redescendus à une altitude raisonnable de 400 m, Gisèle nous avait déniché une grotto remarquable à Giornico. Les grotti sont des petits restaurants servant une cuisine familiale à prix doux. Nous nous sommes arrêtés
Trattoria Grotto La Pergola à Giornico
à la Pergola tenue de mère en fille depuis 50 ans. Nous avons été accueillis chaleureusement par Madame Fiorella, propriétaire de la Trattoria Grotto La Pergola. Si vous passez par Giornico un jour, arrêtez-vous via Cribiago, 2 à Giornico (www.grottopergola.ch), vous serez reçus comme si vous étiez un membre de la famille.

Ce soir, nous sommes à Ascona, ville voisine de Locarno, célèbre pour son festival du film. De notre balcon, vue sur le lac Majeur et la ville. Souper au bord du lac dans un excellent restaurant italien.
Lac Majeur à Ascona en Suisse

Demain, on quitte la Suisse et on se rend à Turin (Torino) en Italie. Ça commence à sentir la fin de ce voyage. À suivre.








Images  réalisées par Gisèle sur iPad en cours de route

vendredi 9 octobre 2015

Wilderswil et Interlaken (Suisse)

Mont Jungfrau dans le brouillard
J'écris ce blogue à Wilderswil, sur le balcon de notre chambre face au célèbre mont Jungfrau, le sommet de l'Europe. Ça pourrait être pire, comme disait un vieux copain.

Ce matin, nous avons quitté Lucerne sans regret. Le trajet qui nous a menés à Interlaken, a été un des plus beaux depuis notre départ.  Belle route en montagne, on monte, on zigzague, on descend, on arrête pour prendre des photos. On s'exclame comme de vieux jeunes mariés : Mon Dieu que c'est beau, Mon Dieu que c'est bon ... de voyager ainsi !

Hé que c'est beau ...
Arrivés à notre hôtel, nous sommes accueillis en français par une réceptionniste compétente, souriante et bien mignonne (le 3e qualificatif n'étant pas nécessaire au 1er, ni au 2e, pourrait-on m'accuser).

À peine installés qu'on repart vers Lauterbrunnen pour prendre un train tracté qui nous montera à Wengen en 20 minutes. De ce petit village, nous avons une vue imprenable sur le mont Jungfrau. Malheureusement, nous sommes un peu trop tôt et devons prendre nos photos à contre-jour. Malgré cette petite déception, on considère que notre ascension en valait la peine.  

Mont Jungfrau vu de Wengen
Nous avions prévu monter dans un téléphérique vers des sommets presqu'enneigés. La vue de ces gondoles dansant sur un fil, la hauteur à atteindre et mon vertige de plus en plus envahissant nous ont fait renoncer à ce projet. Dans une autre vie, peut-être ?

On descend à Interlaken mais nous sommes radipement déçus et rentrons à l'hôtel où on nous attend pour le dîner-souper. 

Le mont Jungfrau est presque disparu dans le brouillard mais perceptible sur la photo.

Demain, journée trépidante. Un long trajet dans les Alpes en passant par la Tremola, si possible.  

jeudi 8 octobre 2015

Lucerne (Suisse)

Lucerne
Pas de pluie aujourd'hui mais un temps maussade, nuageux, froid et un peu venteux. Qu'à cela ne tienne, nous ne sommes pas venus à Lucerne pour regarder les nuages par la fenêtre de notre chambre. On commence donc par un déjeuner copieux et très varié, puis, chandail, chemise, foulard, blouson et casquette, on part à la conquête de Lucerne.

La ville est située sur le bord du lac des Quatre-Cantons de part et d'autre de la Reuss, au pied des Alpes suisses. Elle possède plusieurs ponts couverts, en bois, dont le Kapellbrücke, devenu indissociable de la cité.

Lucerne
En matinée, nous avons d'abord découvert notre environnement immédiat près du lac des Quatre-Cantons. On se rend au pont couvert le plus célèbre, le pont de la Chapelle. C'est un pont fortifié de bois à toit de tuiles de 204 m de long construit en 1333, ce qui en fait le plus vieux pont en bois d'Europe. Sous son toit, on peut voir de nombreuses peintures de forme triangulaire reconstituant les hauts faits de la cité depuis le Moyen Âge. En 1993, le pont a été en grande partie détruit par le feu. Il a été reconstruit depuis.

Lucerne
Peu d'activités, peu de fébrilité dans cette ville vers 11 h. On se rend au musée Rosengart mieux connu sous le nom de Collection Rosengart. Le marchand d'art Siegfried Rosengart et sa fille Angela ont réuni plus de 300 oeuvres de 23 différents artistes de la période classique moderne, dont un grand nombre de Paul Klee et de Pablo Picasso. Cette collection majeure est aujord'hui accessible au public. Nous étions presque seuls dans ce musée. C'est la collection Picasso qui nous a le plus séduits.

Si les arts nourrissent l'esprit, ils laissent le ventre creux. On s'arrête donc chez Bahnöfli, sur la Pilatusstrasse et on prend une petite soupe aux tomates pour nous remettre de nos émotions culturelles. Petite soupe, assiette et cuillère incluse, 17 Francs suisses (environ 25 $ CAN). La serveuse a été charmante, la soupe comparable à une Campbel en boîte, si ça existe encore.




Incontournable en Suisse

Dîner facile à digérer, on reprend notre bâton de pèlerin, notre caméra et notre caméscope et on part à la découverte de la vieille ville. Visite très agréable, on admire et on photographie plusieurs vieilles maisons peintes, impressionnantes, datant du Moyen-Âge. En fait, on photographie ou on filme quand les hordes d'Asiatiques ne nous bousculent pas trop au passage ou ne se plantent pas directement devant nous à se photographier à qui mieux mieux.

La journée terminée (pour nous), on cherche un restaurant ou une auberge pour notre souper. En zieutant les menus affichés, j'entre dans un MacDo, par curiosité (oui, oui, par curiosité seulement) : un Big Mac 11,70 Francs suisses, presque 17 $, sans frites, sans chausson aux pommes avec ça !

On trouve notre auberge et on conclut notre journée par une fondue Poires Williams et un Fendant. Cent fois meilleur que le coût de dix Big Mac sans chausson !

Demain, vers Interlaken et les Alpes.

mercredi 7 octobre 2015

De Lindau (Allemagne) à Lucerne (Suisse)

D'entrée en matière, disons que ce ne fut pas une journée excitante. Et pourtant, elle aurait dû l'être à cause du trajet entre Lindau en Allemagne et Lucerne en Suisse.

La pluie d'hier s'est poursuivie aujourd'hui, t-o-u-t-e la journée gâchant le spectacle. Et pour gâcher la journée, disons que la circulation était si d-e-n-s-e et si l-e-n-t-e qu'il a fallu plus d'une heure et demie pour franchir les premiers 45 km ! En traversant des villages insignifiants. Ça part mal.

Première étape de fabrication du fromage suisse !
Par la suite, nous avons évité la circulation mais pas la pluie. Conséquence ? Les Pré-Alpes majestueuses ne révélaient pas grand-chose, les nuages cachant leurs cimes pudiquement. Il ne restait que la conduite sur une route sinueuse, grimpant et descendant des nuages au sol humide. 

Il n'y eut qu'une petite accalmie pendant laquelle on a pris une petite collation protégés par un Christ en croix qui semblait se demander ce que ces deux Québécois faisaient bien là : quignons de pain allemand, fromages suisses, pommes et poires allemandes au bord de la voie ferrée !

Petite collation improvisée
Malgré ce texte plutôt déprimant, il faut avouer que le spectacle était tout même féérique par moment. Ce que l'on a vu, même partiellement, éclipsait souvent notre déception. 

Sept heures et 220 km après le départ, on arrive enfin à Lucerne. Un Ibis Styles ! Chambre ''correcte'', sans plus. Wi-Fi plus que déficient et c'est peu dire ! On (Gisèle) fricote un petit souper simple dans la chambre, on n'a pas envie de retourner à la pluie.

Morgen wird besser !





Brunnen  sous la pluie !


mardi 6 octobre 2015

Lindau Insel

Lindau Insel
Après une excellente nuit et un déjeuner copieux et varié, nous prenons le bus #1, en face de l'hôtel, pour nous rendre à Lindau Insel, à environ 20 minutes de distance. En descendant, c'est l'émerveillement. Et en plus, il fait un soleil radieux sur le lac et sur les Alpes, c'est presque l'été.

L'Île de Lindau est située dans le Lac de Constance. C'est une petite île d'environ 3 000 habitants (en 2008). Elle fait 1,3 km de longueur par 663 m de largeur. C'est dire qu'en une journée on en fait facilement le tour.

Bien entendu, c'est le tourisme qui fait vivre les habitants de l'île. En ce 6 octobre, il y a peu de touristes ce qui nous a permis de circuler librement. Et même de ''magasiner'', comme on dit au Québec. Nous avons dépensé la somme folle de 16,90 € (25 $ CAN) pour acheter deux sacs à main (un pour elle, un pour lui). 

Un arrêt sur une terrasse avant la pluie pour goûter à la tarte à l'oignon et à un gros bretzel accompagnés d'une bière ... allemande, bien entendu. On reprend le bus #1 pour le retour sous une pluie de plus en plus intense. Ce soir, on retourne à l'auberge en face de notre hôtel.

Demain, longue route qui nous amènera à Lucerne, en Suisse, en passant par l'Autriche et le Liechtenstein. 


PS : S'il nous arrive d'avoir la nostalgie du pays, partout on retrouve des images et des sons familiers qui nous rappellent ceux du Québec !


lundi 5 octobre 2015

Lindau (Allemagne)

À 9h30, nous quittons presqu'à regret notre confortable appartement de Zurich. Beaucoup de route, pas d'autoroute, 225 km, 8 heures de conduite à suivre des camions roulant à 70-80 km/h.

Constance
On quitte la Suisse temporairement pour entrer en Allemagne en direction du Lac de Constance. Premier arrêt à Constance. Petite ville à circulation très intense mais à intérêt limité. Nous marchons dans le centre ville archi-bondé de gens pressés à l'heure du midi. Nous nous rendons sur la jetée dans le port des bateaux de croisière. Premier contact avec le Lac de Constance. Immense étendue d'eau !

Nous reprenons la route qui nous offre de belles échappées sur le lac et à mesure que nous approchons de Lindau, notre destination
Vignes, lac, Alpes et ballon dirigeable au loin
pour les deux prochains jours, le paysage devient grandiose. Au premier plan, près de la route, les vignes, au deuxième plan, le lac et au troisième plan, les Alpes aux sommets enneigés. De plus, un peu avant d'arriver à l'hôtel, un gigantesque ballon dirigeable (un Zeppelin ?) survole le plan d'eau. 

Du balcon de notre chambre d'hôtel (finis les appartements), le spectacle est saisissant. Cette nouvelle étape débute merveilleusement bien. 

Vue du balcon de notre chambre
Souper dans une petite auberge à 50 m de l'hôtel. Une véritable auberge de campagne : la serveuse accueillante, souriante, un repas gargantuesque (ok, j'exagère un peu). Pour la modeste somme de 36,40 €, nous avons eu une soupe, une salade, des escaloppes de porc sauce au poivre et cognac et frites ainsi qu'une bouteille de vin rouge ! On retournera souper à cette auberge allemande demain soir.

Demain, visite de l'île de Lindau.


Souper à l'AubergeSteigh

dimanche 4 octobre 2015

Zurich (Suisse)

Coup d'oeil sur le Lac de Zurich
Superbe journée à Zurich. Il a d'abord plu en matinée puis le soleil a chassé les nuages et nous avons quitté l'appartement à 13 h. Nous avons rejoint la rivière Limmat derrière l'hôtel et avons marché dans une allée bordée de platanes aux branches ployant au-dessus de l'eau et offrant un super point de vue sur la ville. Premier arrêt, la Gare centrale. Au sous-sol de la cette gare, il y a un magasin Migros (drôle de nom !) où nous avons trouvé un adaptateur de prise de courant suisse acceptant les prises américaines et françaises. Stress tombé à 0. Youppi !

Beaucoup de verre, peu de vin
En sortant de la Gare centrale, nous avons longé la rivière pendant quelques kilomètres. Bateau-mouche, canards et cygnes se disputaient les eaux vertes de la Limmat. Comme il y a beaucoup de boutiques qui ont pignon sur rue ou plutôt qui ont pignon sur rivière, le trajet a pris beaucoup de temps. Un coup d'oeil sur les cygnes, un coup d'oeil sur une petite robe si mignonne (elle est vraiment mignonne, hein Pierre ?), un coup d'oeil sur les canards, un coup d'oeil sur des chaussures jamais vues au Québec (as-tu vu la couleur de cette sandale-là, hein Pierre ?), un coup d'oeil sur les gens qui passent, un coup d'oeil pour ne pas perdre Gigi de vue. Un beau parcours. Plein de coups d'oeil sur Zurich et un dernier sur le Lac de Zurich !!

Coup d'oeil sur Rodin
Puis, nous arrivons enfin au Musée des beaux-arts. Avant d'entrer, on s'arrête au bistrot du musée et on commande un verre de vin. La serveuse nous a apporté un VERRE de vin. Reposés, nous allons voir les oeuvres exposées sur 2 étages : coups d'oeil sur Giacometti, coups d'oeil sur Rodin, coups d'oeil sur Chagall et coups d'oeil sur plusieurs autres artistes renommés. Visite très satisfaisante et enrichissante pour nous et ... un peu au$$i pour le musée.

De retour par la rue Niederdorfstrasse qui nous révèle un autre aspect de Zurich. Un aspect moins excentrique, moins sophistiqué, moins élitiste que ce que nous avons vu sur la Bahnhofstrasse, hier. Cette rue traverse un quartier investi par les artistes. On le sait à cause des coups d'oeil différents sur des vitrines d'allure différente. Coups d'oeil aux vitrines, coups d'oeil sur ma montre (j'en ai assez vu, bon, viens-t'en, on rentre à la maison, hein Gisèle ?). Nous avons quand même vu plusieurs autres vitrines (c'est tellement différent, c'est tellement cute, hein Pierre ?

Coup doeil sur la Niederdorfstrasse
Nous sommes rentrés un peu avant 19 heures. Nous sommes satisfaits de notre séjour à Zurich. Cette belle ville méritait plus d'un coup d'oeil.

Superbe journée !

samedi 3 octobre 2015

Zurich (Suisse)

À 9h30, on quitte l'appartement de Colmar après les salutations aux propriétaires charmants. On quitte l'Alsace, on entre en Allemagne et c'est par de belles routes que l'on traverse des paysages très différents de ceux de l'Alsace, des montagnes couvertes de tilleuls, entre autres. On franchit la frontière suisse où un gardien vérifie si on a bien une vignette affichée dans le pare-prise et on arrive à l'appartement à 13 heures. Malheureusement, l'appartement ne sera pas prêt avant 15 heures. On stationne l'auto dans le garage de l'hôtel et, sans attendre, on part, à pied, à la conquête de Zurich.  

Rivière Limmat à Zurich
C'est vraiment une très belle ville, une ville riche à n'en pas douter. En arrivant sur la Bahnhof, rue commerciale où s'agglutinent les plus grands (chers) magasins de la planète, un spectacle ahurissant se déroule devant nous. En 10 minutes, on a vu défiler devant nous, 3 Rolls Royce Wraith, 4 Bentley, 1 Lotus, 1 Lamborghini, 2-3 Ferrari, 1 Masareti, quelques Jaguar, 1 Mercedes AMG, 1 Oldsmobile Cutlass décapotable avec chauffeur, etc. En 10 minutes seulement. Après ... c'est devenu banal de voir circuler des BMW, des Audi et autres marques de prestige.

Vieille rue de Zurich
Remis de nos émois (ou plutôt de mes émois), nous entrons dans de vieilles rues médiévales où on observe les belles demeures et les vitrines des magasins. Les prix sont démesurés (pour nos moyens modestes) : une robe chez Doce & Gabbana à 6 400 Francs suisses (8 670 $ CAN). Une montre La Cour à 37 000 Francs suisses (50 110 $ CAN). On garantit qu'elle ne prendra jamais de retard ! La précision suisse en horlogie, c'est bien connu.

Après avoir marché quelques heures, on s'arrête à une terrasse pour prendre un verre de bière. On jette un oeil sur le menu : le coût des pizzas s'affiche entre 23 à 32 Francs suisses (31,15 $ à 40,60 $). Quant aux autres plats, multipliez chaque prix par 1,40 et vous
Jolie robe à fleurs à 6 400 CHF
aurez l'équivalent en argent canadien ! Notre bière terminée, on entre à notre super chic appartement et on (Gisèle) cuisine quelques saucisses au riesling accompagnées d'un bon rouge à prix doux.

Demain, s'il pleut comme prévu, on visitera quelques musées ou on retournera au Lac de Zurich faire une mini-croisière ou ... ?

Stress de dernière heure : les prises de courant électriques suisses diffèrent complètement des prises européennes courantes. Il faudra trouver une solution pour recharger tous nos appareils ! P'tite misère ! 



Prix à multiplier par 1,40 !

vendredi 2 octobre 2015

Colmar

Dernier coup d'oeil sur Colmar
Tel que prévu, ce vendredi a été consacré à ne rien faire ou presque. 

Recharge des piles, remontage des valises, un cornet de patates frites du Belge à côté, jeux de réussite (plus souvent d'échec), derniers achats chez Monoprix pour les deux jours à venir où nous serons encore en appartement, farniente.

Demain, vers 9h30, départ vers Zurich.

PS : Il est temps de partir de Colmar, il y a bien trop de touristes comme on peut le constater sur la photo prise en fin d'après-midi !

jeudi 1 octobre 2015

Niedermorschwihr, Turckheim et Eguisheim (Alsace)

Nierdermorschwihr
Belle journée ensoleillée mais froide. Une petite laine supplémentaire était bienvenue.

Lorsque nous sommes allés manger au restaurant haut perché sur la montagne, nous avions traversé les beaux villages de Niedermorschwihr et de Turckheim mais nous n'avions pas eu le temps de nous y arrêter. Pas plus qu'à Eguisheim. Nous avons donc décidé de retourner dans ces villages de la Route des Vins. Premier arrêt : Niedermorschwihr qui se prononce ... Joli petit village au milieu des vignes, à peu de distance de la maison.

On arrive à Turckheim par la Route des Vins
Deuxième arrêt : Turckheim. On arrive à ce village par une jolie route à travers les vignes. Au fil de la promenade dans les rues de Turckheim, de belles maisons médiévales s'offrent à notre vue, du moins celles qui ont été épargnées pendant la bataille de Colmar en 1944-1945.

Dernier arrêt : Eguisheim. Magnifique village aux rues étroites et pavées, bordées de vieilles maisons très riches architecturalement (balcons, oriels, pans de bois, pignons pointus) comme le décrit si bien Michelin. Nous dînons à l'un des rares restaurants ouverts en ce 1er octobre. Excellentes quiche au brocoli et tourte vigneronne.
Turckheim

Petite déception : nous allons chez le producteur Léon Beyer dans le but d'acheter un riesling et un gewurztraminer Grand cru des Comtes d'Eguisheim. Misère, le seul jour de congé chez Beyer est le jeudi. On ira à la SAQ au retour !

Voilà qui termine nos visites en Alsace. Demain, vendredi, on prend congé avant d'entreprendre une toute nouvelle vie, en Suisse principalement. Samedi matin, départ.




Eguisheim
Au fait, félicitations à tous et celles qui ont voulu répondre à la question d'hier à savoir qui avait bu quoi ? Seule Linda nous a parfaitement bien identifiés et se mérite donc les grands honneurs. Chin-Chin !

Note à Marie-Josée et Jean Morin : Est-ce que le courriel privé expédié cette semaine s'est bien rendu chez vous ? 

mercredi 30 septembre 2015

Ungersheim (Alsace)

Aujourd'hui comme hier, ensoleillé et frais le matin. On y prend goût.

Maison du coiffeur
Activité de la journée : visite de l'Écomusée d'Alsace à Ungersheim, à 25 km à peine de l'appartement. Michelin, dans son guide Lorraine et Alsace, présente l'Écomusée ainsi : À l'origine de ce musée, ouvert en 1984, une initiative de sauvegarde du patrimoine : des maisons des 15e au 19e s., vouées à disparaître, furent patiemment repérées sur le territoire alsacien puis démontées et rassemblées ici. Le musée s'est ouvert ensuite à l'architecture urbaine des 19e et 20e s., aux habitations ouvrières. Aujourd'hui, plus de 70 maisons anciennes, distributées sur un terrain de 15 ha, composent un panorama de l'habitat rural alsacien.

Étable
L’Écomusée d’Alsace est organisé comme un vrai village avec ses rues, ses jardins, sa rivière et l’ensemble de ses bâtiments : maisons, fermes, école, chapelle, gare, moulins, ateliers d’artisans… Pendant près de 4 heures, nous avons marché dans ce village, sommes entrés dans les maisons, avons vu quelques rares artisans à l'oeuvre. Après avoir visité la Forteresse de Louisbourg, en Nouvelle-Écosse, Kingslanding au Nouveau-Brunswick, etc., nous étions en terrain connu sauf pour les maisons à colombages.

Maison en reconstruction
Retour les jambes molles, les pieds traînants mais le coeur content. Arrêt à une terrasse de Colmar pour un verre de Crémant d'Alsace et une bière Grimberger avant d'entrer à l'appartement au 28 Cours Sainte-Anne. 

Au fait, qui a bu quoi ?

mardi 29 septembre 2015

Excursion dans les Vosges

Sur la route des Crêtes dans les Vosges
Matin radieux mais assez froid. Départ un peu avant 9 heures. Un record. Contrairement à hier où nous avons visité de petites villages charmants, aujourd'hui nous entreprenons un périple d'environ 150 km en montagne. Des paysages plein la vue. Des paysages à couper le souffle. Des paysages difficiles à décrire.

Voici l'itinéraire que nous vous suggérons pour vivre la même aventure que nous dans les Vosges. Au préalable, il faut s'assurer d'avoir suffisamment de chevaux-vapeur pour gravir les montagnes et aussi de bons freins et une excellente compression de moteur pour redescendre ces mêmes montagnes. Ajoutons aussi et surtout, avoir beaucoup confiance au pilote (j'ai quelqu'un à vous suggérer, conditions négociables) !

Sur la route des Crêtes dans les Vosges
En partant de Colmar, prendre la direction de Lapoutroie, puis continuer jusqu'à Le Bonhomme, franchir le Col du Bonhomme, s'orienter vers Anould, reprogrammer le GPS, passer à La Bresse et arrêter au Restaurant bien connu La Venezia.

Bien repus, repartir vers le Col de La Schlucht (se prononce comme s'est écrit), faire de nombreux arrêts pour s'extasier, prendre des photos, geler un peu et repartir par la route des Crêtes. Cette route conduit, en faisant un petit détour, au sommet du Hohneck, à 1363 m. C'est extraordinairement beau et extraordinairement venteux et froid.

Sur le Hohneck, c'est beau mais pas chaud !
Il faut malheureusement descendre sur le plancher des vaches et des chèvres en traversant la Vallée de Munster. Un arrêt obligatoire à Munster pour acheter du fromage : un Comté 12 mois et un Barikaas Tomme ... pas de Munster ! On revient à Colmar en passant par Eguisheim où nous n'avons pas trouvé le producteur que l'on cherchait. Ce n'est qu'à 7 kilomètres de l'appartement. On y retournera si on trouve plus d'informations.

Une autre journée sensationnelle préparée amoureusement par Gisèle et pilotée sécuritairement par son chauffeur préféré.

Sur le Hohneck, c'est beau et venteux !